Les Mondes que l'on ne connaît pas...
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Entrez dans les Mondes que l'on connaît pas... Oui au départ on voulait appeler ça les Mondes inconnus ou trouver un nom dans la mythologie nordique mais c'était déjà pris.
 
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 Rapport sur le Campement-Maison

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AuteurMessage
Zanmato Shinryu
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Zanmato Shinryu


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MessageSujet: Rapport sur le Campement-Maison   Rapport sur le Campement-Maison Icon_minitimeSam 4 Juil - 20:43

Il est je pense de mon devoir de vous informer, Seigneur, avant de débuter l’écriture même de mon rapport, de mon affection toute particulière pour le peuple Elfe qui va surement, je le pense, influencer mon jugement envers leur capitale. Je vous prie de ne pas m’en tenir rigueur, et d’être rassuré quand à mes capacités globales de discernement qui ne sont en rien altérées. Pardonnez-moi cette parenthèse et permettez-moi de débuter sans plus attendre le rapport en lui-même sur ce que la peuplade Elfe appelle « Campement-Maison ».

Seigneur, si je n’étais pas un ange, je pense qu’il s’agirait là de mon idéal de résidence. Connaissant la perfection divine de l’Yggdrasil, je ne peux cependant plus tout à fait adhérer à cette idée, mais si j’osais une comparaison je dirais qu’il s’agit là de l’Yggdrasil terrestre, ni plus ni moins.

Les Elfes ne sont pas créatures à demeurer en villes et villages. Il ne s’agit donc que d’une partielle du peuple que j’ai pu ainsi côtoyer et je la sais d’expérience représentative de la réalité de leur société. C’est un campement d’une centaine de maisons construites à même les arbres qui m’accueillirent alors que je pénétrais dans la « cité ». Des enfants d’une cinquantaine d’années vinrent à ma rencontre, un grand sourire aux lèvres et une santé apparente sur le visage. Il ne s’agissait pourtant pas d’une quelconque progéniture noble, mais de simples enfants du peuple qui avait reconnu mon aspect divin et qui avaient jugé bon, d’eux-mêmes, de m’accueillir comme il se devait. Ils me guidèrent au travers des bâtisses sylvestres, se jouant des branches qui croisaient leur chemin. Nombreux furent les Elfes qui me saluèrent avec un profond respect alors que je suivais leurs enfants, ceux-ci emplis de la fraicheur polie du comportement elfique qu’ils gagnaient en vieillissant.

Le campement n’est pas très étendu. C’est au bout d’une dizaine de minutes à peine qu’on me conduit dans une bâtisse de taille égale aux autres, que seul distinguaient de fines décorations en argent comme les affectionnent ce peuple avec force goût, par ailleurs. C’est une beauté fine, simple, qui diffèrent du rayonnement parfait de notre Yggdrasil mais qui, j’ose le dire, s’en approche en perfection de manière presque effrayante. A l’intérieur de la cabane, car son aspect était en effet semblable à une cabane, le respectable Eowadriembor m’attendait patiemment, les yeux plongés dans un songe que même moi, représentant de la volonté divine, ne semblait pouvoir violer. C’est un homme de sagesse et de finesse qui mériterais, à mon sens, une place à nos côté bien plus que milles humains des plus pieux. Ses yeux quittèrent le monde éthérée et infini de ses pensées pour m’adresser un salut poli. Il n’y avait aucun serviteur autour de lui, il était seul à s’occuper de ses tâches diverses, malgré ses cinq cent soixante-dix ans au moment où j’écris ces lignes. Son corps n’a plus toutes ses ressources, mais demander une aide à un de ses semblables lui semble être un acte d’autoritarisme qui le dégoûte. Il acquiesça lorsque je lui demandais de bien vouloir me laisser demeurer en ville quelques jours, et m’offrit un logis confortable sans l’ombre d’une hésitation. Le soir venu, les habitants du campement se réunissaient autour d’un arbre géant et se transmettaient légendes et vérités historiques de notre monde, afin de perpétrer la formidable connaissance des Elfes. Il s’agissait là d’un moment remarquable d’intelligence et d’un témoignage vivant de cette union elfique qui nous échappe parfois même à nous, êtres divins.

Je quittais donc les Elfes avec la certitude qu’ils s’agissaient là du plus grand peuple sur cette terre. Je comprends, Seigneur, le choix de certains de mes camarades de demeurer auprès d’eux pour leur éternité. J’ai par ailleurs le sentiment que si un Elfe se présentait un jour aux portes de notre divine cité, nous n’aurions d’autre choix que de lui en ouvrir la porte.


Melchiorius Angula, à l'intention du Seigneur Dieu de Jésué.
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