Les Mondes que l'on ne connaît pas...
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Les Mondes que l'on ne connaît pas...

Entrez dans les Mondes que l'on connaît pas... Oui au départ on voulait appeler ça les Mondes inconnus ou trouver un nom dans la mythologie nordique mais c'était déjà pris.
 
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 Rapport sur Bergenstatt

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AuteurMessage
Zanmato Shinryu
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Zanmato Shinryu


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MessageSujet: Rapport sur Bergenstatt   Rapport sur Bergenstatt Icon_minitimeDim 16 Aoû - 21:33

De mon précédent rapport sur la brillante civilisation elfique, et connaissant sans nul doute la rivalité qui les oppose au peuple nain, vous devez, Seigneur, vous attendre à une portrait des plus noir en ce qui les concerne. Détrompez-vous, car ma courte visite m’a fait comprendre qu’il s’agissait plus d’une opposition culturelle et comportementale qui opposait les Elfes aux Nains que de la simple et facile différence qu’il existe entre le bien et le mal.

C’est donc sans à priori que je m’avançais dans le long tunnel qui crève le flanc de la montagne la plus haute des chaînes du Nord, Girt Karaz, « la montagne au long tunnel » dans leur langue. Bien que ma divine personne ne puisse être affectée par un quelconque changement de température, je ne puis qu’être surpris devant la fraicheur entourant l’endroit : les forêts elfiques, souvent froides en pleine nuit, surclassaient de plusieurs degrés la bise glacée pénétrant dans gouffre à l’intérieur duquel je m’engageais. Les nains devaient être des créatures robustes pour résister à ce climat peu engageant...

C’était en parti vrai. Cependant, plus j’allais loin dans le tunnel, plus la température grimpait, jusqu’à atteindre, aux portes de la ville, un niveau tout à fait acceptable plus ou moins semblable à celui d’une contrée humaine en automne. Les gardes furent tout d’abord surpris d’apercevoir un visiteur, fait peu commun chez eux, puis cette surprise se mua en méfiance. Je déclinais mon identité et, contre toute attente, je ne fus pas accueillit par une révérence, symbole d’un respect réel ou non. Ce fut un large sourire qui s’afficha sous la barbe de mes deux interlocuteurs, suivit d’une grande claque dans mon dos. Incrédule, on me somma de suivre les deux comparses jusqu'au roi nain. Je revins de ma surprise, puis les suivit sans plus attendre.

Contrairement à la pierre brute dont étaient tapies les parois du tunnel, les murs immenses entourant la ville étaient couverts de pierres précieuses, surement retrouvées dans les mines qui jalonnaient la terre de mes hôtes. Les rubis, les émeraudes, les saphirs et les topazes se croisaient en de complexes figures, encastrés dans des murs polis à la perfection s’élevant à un bon kilomètre au dessus de nous. La ville semblait être bâtie dans une sorte de dôme démesuré. Incrédule devant l’imposant ouvrage, je ne constatais qu’à mis chemin la manière dont les nains accueillaient un représentant de Dieu. A l’instar des deux gardes, ceux-ci me firent de grands signes chaleureux et amicaux, comme si j’étais leur ami, ou leur égal. Mais il ne s’agissait là en aucun cas d’un manque de respect, c’était plutôt une tentative de me communiquer leur déférence. Cependant, je compris sans mal leur opposition aux Elfes, dont les mœurs étaient en grande partie basés sur la retenu et la sobriété. Ils auraient sans doute jugés cette accueil grossier et, pour les nains, le leur aurait paru coincé et froid. Bien que le calme elfique me siée mieux, je ne peux qu’affirmer que les nains, à leur manière, savent montrer leur attachement à la communauté divine.

Leurs habitations sont de petites bâtisses taillées à même la roche pour la plupart, parfois construites à postériori. Leur simplicité n’avait d’égal que leur efficacité et leur robustesse. Seuls quelques bâtiments les surclassaient de beaucoup en taille, pour la plupart des lieux de culte ou d’immenses tavernes, dont j’appris quelles étaient légions dans cette contrée. Une nouvelle preuve de leur joie de vivre et de leur bonne entente un peu vulgaire. J’apercevais également une immense forge rougeoyante, car comme chacun le sait les nains sont, après les elfes, les plus grands fabricants d’arme du continent. Le plus grand des bâtiments était le palais royal. Mais Seigneur, ne croyez pas qu’il ne s’agisse là d’un havre d’opulence comme chez ces misérables humains : on m’expliqua bien vite qu’il s’agissait également de la demeure des chefs de guerres du pays, et que chaque domestique y logeait, d’où l’immensité de la demeure. On me fit quérir auprès du roi qui accepta ma venue sans plus attendre.

Le roi Quanzar n’a, de part sa taille, rien de plus imposant que ses congénères. Cependant son regard dissimulé en partie derrière ses sourcils broussailleux recèle une telle force de caractère qu’il est impossible de dénier la puissance de cet individu. Ses yeux me parcoururent de deux manières alors que j’entrais dans la salle du trône : Il me jaugea d’abord comme un guerrier, puis comme un être doué de conscience. Cela prouve que, peu importe la situation, cet homme savait reconnaitre un bon guerrier d’un simple débutant. Semblant satisfait de ses deux auscultations, il m’adressa un salut plus poli que celui de ses congénères, puis me somma de parler de ma mission. Il ne semble pas avoir d’âge, comme la plupart des nains à vrai dire, mais je peux affirmer qu’il a encore l’âge de combattre à la simple vue de ses bras contractés, semblant afficher la dureté des pierres que ses hommes minent sans relâche. Après l’avoir informé de mes raisons à visiter ses terres, le monarque me proposa son hospitalité. Je pouvais accepter, car la terre des Hobbits étaient bien éloignée de son domaine, mais ce fut avec grand regret que je déclinais son offre. Ce dernier sembla lui aussi quelque peu déçu, mais également troublé. Je le rassurai en lui affirmant que mon départ n’était qu’une question d’horaire et non pas une fuite devant un peuple qui me déplaisait. Satisfait, il me laissa partir sans plus attendre et je rejoignais le flanc sud de la montagne, direction les terres des Hobbits.

J’affirme donc, Seigneur, que les Nains sont des créatures bienfaisantes et emplies de bons sentiments. Ils comblent leur manque de finesse par cette hospitalité chaleureuse, et je dois dire qu’il s’agit là d’une qualité qui fait défaut à bien des peuples.


Melchiorius Angula, à l'intention du Seigneur Dieu de Jésué.
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